Avec le rire, les carapaces se fendillent...

"Avec le rire, les carapaces se fendillent, les statuts sociaux, les différences d'âges ou les hiérarchies disparaissent... On en revient à des choses plus essentielles. Les constructions intellectuelles s'effondrent.

Quand le personnage a la force de nous ramener à notre vie intérieure, les édifices extérieurs que nous avons construits ne tiennent pas. Le rire les fait tomber : on se débarrasse de ces constructions qui sont des protections mais aussi des surcharges...

Il y a devant nous un être qui est uniquement dans ses sensations, dans sa vie réelle. Face à lui, notre intérieur se réveille comme un volcan, et il renverse les constructions extérieures...

Et ce fracas, c'est le rire..."

Extrait du livre "LE CLOWN ARLETTI vingt ans de ravissement" de François Cervantes et Catherine Germain, Editions Maison/Magellan & Cie, page 68.